À la suite d’une visite médicale, un salarié est déclaré apte à son poste, mais uniquement en télétravail. Il travaille donc pendant 15 mois depuis chez lui. Après la rupture de son contrat, il réclame à son ex-employeur une indemnité d’occupation de son domicile…

Parce qu’il était « médicalement » tenu d’exercer ses fonctions en télétravail, cette indemnité doit lui être versée pour compenser l’utilisation à des fins professionnelles de son logement pendant cette durée de 15 mois. Ce que réfute l’employeur : il rappelle que, par principe, le salarié ne peut pas prétendre à un tel dédommagement dans le cas où un local est mis à disposition à des fins professionnelles. Ce qui était le cas ici : il n’a donc pas à lui verser cette indemnité…

« Non ! », tranche le juge : la mise à disposition d’un local professionnel par l’employeur ne le dispense pas de devoir verser une indemnité d’occupation lorsque le salarié se voit prescrire du télétravail par le médecin pour des raisons médicales.

Source :
  • Arrêt de la Cour d’Appel de Paris, du 21 décembre 2023, no 20/05912 (NP)

La petite histoire du jour - © Copyright WebLex

Ce contenu vous à plu ? Partagez-le à votre entourage !

Vous aimerez aussi

Représentant d’une société agent commercial : gare à la confusion !
Représentant d’une société agent commercial : gare à la confusion !
6 octobre, 2023

Une société conclut avec une entreprise un contrat d’agence pour distribuer ses articles de ski. Après la résiliation du...

C’est l’histoire d’une avocate qui partage (trop ?) ses bureaux…
C’est l’histoire d’une avocate qui partage (trop ?) ses bureaux…
15 février, 2023

Une avocate est suspendue par son ordre qui lui interdit d’exercer pendant 2 ans, du fait de plusieurs manquements à des...

arrow